Entre élans communautaires, revendications politiques, créations artistiques et questionnement éthique, le collectif dijonnais Gang Reine a débuté le 15 Mars 2018. Considérant la culture comme un organisme à contaminer, leur intervention se proclame à la fois artistique et festive. Le collectif agit dans une volonté de visibiliser les minorités de genre, de sexe et de sexualité, et d’en subvertir les archétypes dans les inconscients collectifs. Il cherche à parasiter le patriarcat, à pirater l’hétérocisnormativité qu’impose la société afin que celle-ci puisse se profiler plurielle et transidentitaire.