Céline Larrère cultive des objets mouvants-vivants au moyen de divers medias (danse, voix,
performance, installation, photographie, écriture, cuisine) en solo ou en collaboration. Sa pratique s’enracine dans un travail de stimulation et d’assouplissement de l’attention, au-dedans et au-dehors. Elle sème le mouvement dans le terreau des expériences singulières et communes de notre existence d’Homo Sapiens, en bonne paysanne des terroirs chorégraphiques de l’imaginaire.
En envisageant la vie comme un mouvement, comme une perpétuelle métamorphose de l’instant, sa danse bruitaliste échoue indéfiniment à répondre à la question : Qu’est-ce qui nous meut et qu’est-ce que nous mouvons ? Sensations, perceptions, pensées, images, déliriums, rêves, sont les forces nourricières d’un travail qui pousse en symbiose avec des publics, sorte de mise en culture qui ratiboise le corps de ballet pour semer la zizanie du ballet de corps.
Actuellement, elle travaille en solo et au fil de collaborations multiples telles que Average Bastards -duo avec lemusicien norvégien John Hegre; Les Moric(h)ettes &Co -hydre chorégraphique parlante à têtes multiples avec Eve Petermann et Emmanuel Matte; L’APPEL - groupe de chorégraphes post immergés pour un monde meilleur; Chorégraphie, BABY ! -binôme de sages-femmes chorégraphiques Jevtovic & Larrerovic.
Elle est/a été également interprète pour Aine Stapleton, Irlande; Vidal Bini -cie KHZ, Strasbourg; Mathieu Heyraud -cie R-Ô, St-Etienne; Anatoli Vlassov -cie IDCore, Paris; Aurélie Gandit -cie La Brèche, Nancy; Marta Ladjanszki Budapest, Hongrie; Martha Rodezno -cie Almasdream, Paris; Igor Koruga -Belgrade, Serbie.
Elle développe un travail de pédagogie autour de l’improvisation pour le mouvement, le son et le langage, qu’elle adapte à des publics divers (enfants, adultes handicapés, danseurs professionnel personnes âgées, groupes amateurs...).
Son travail est produit par Morula, Val d’Amour, Jura.